Qui sommes-nous ?
Notre conception de la musicothérapie.
La musicothérapie est une intervention centrée sur le sujet dans son rapport avec la communication. Elle trouve ses racines dans le monde sonore qui constitue notre environnement : les bruits, les voix, les sons (sans oublier les sons de la langue), le silence, le souffle, le mouvement… On définit la musicothérapie comme étant l’utilisation des éléments constitutifs de la musique (la vibration, le rythme, le son, la mélodie, l’harmonie) et, bien entendu la musique elle-même, afin d’ouvrir des canaux de communication. Cette assertion, parfois, provoque une certaine ambiguïté. En effet, ces canaux de communication sont avant tout les propres canaux du sujet auquel on s’adresse. Ceci est d’une extrême importance car c’est la base même de l’action thérapeutique qui est en jeu, en réalité c’est l’objectif qui diffère, selon l’utilisation des termes ! Nous voyons que dans un cas on a un objectif immédiat d’adaptation, on se trouve dans une situation de consignes, de codes et règles préétablis, dans l’autre cas tout est à construire et on s’adresse à des sujets. En musicothérapie, il y a mise en acte et recherche en direction de l’histoire du sujet, tant il est vrai que tous les éléments constitutifs de la musique ont un rapport avec cette histoire (et c’est bien pour cela qu’on peut envisager une intervention !). En même temps, tout est mis en œuvre pour aider la personne à changer certains éléments de son comportement afin d’approcher, sinon de parvenir, au plus près de la définition énoncée par l’O.M.S. : « état d’aptitude au bonheur physique, psychique et social ».
Nos principes de base
Ne pas nous substituer à des structures existantes.
Ceci fut notre premier souci. Les fondateurs de l’A.M.Bx, en particulier Gérard Ducourneau et Colette Maïsterrena, ont eu la chance de travailler avec le « Théâtre Laboratoire » (Wroclaw) dirigé par Jerzy Grotowski, s’appuyant sur les travaux du Dr Guy Rosolato, psychanalyste c’est dire à quel point le travail sur la voix et les liens avec le langage sont privilégiés. De cette étroite collaboration est née une approche théorique autour de l’articulation du verbal et du non-verbal, sans-cesse enrichie par les divers professionnels travaillant avec l’A.M.Bx, et par les recherches des stagiaires.
La première spécificité de l’A.M.Bx est celle d’être un atelier. Nous avons choisi en effet de ne pas nous inscrire dans le contexte « école, institut, centre… » mais bien dans un registre dont les mots clés sont ouvrier (à chercher dans opéra) et artisan (à relier à ars) avec en toile de fond le terme artiste.
Travailler dans le cadre de la formation continue.
Le terme de formation continue implique que quelque chose continue ! Les stagiaires qui s’inscrivent à l’Atelier sont tous des professionnels qui désirent trouver une voie pour poursuivre leur(s) recherche(s). Dans le cadre de la formation professionnelle continue, nous partons du principe que la musicothérapie est un outil mis à la disposition de professionnels du domaine de la santé, de la musique, de l’action sociale, de l’enseignement… leur permettant d’améliorer leurs capacités d’intervention auprès des personnes dont ils ont la charge et éventuellement d’élargir leur champ d’application.
L’A.M.Bx a décidé de se consacrer à des ateliers thématiques pouvant apporter immédiatement une information, une ouverture, un approfondissement… ces stages peuvent déboucher sur un Certificat de formation dans la mesure où un écrit destiné à être publié est produit. Il est largement tenu compte des antécédents théoriques et pratiques du stagiaire, ce qui nous semble cohérent avec, précisément ce qu’on nomme formation continue. Certains contenus peuvent donc varier, nous avons donc mis en place des obligations d’inscriptions à des MOOC (Massive Open Online Course) permettant une mise à niveau dans un domaine précis tout comme nous proposons des adresses de séminaires et groupes de lecture.
La branche éditions (Non Verbal/A.M.Bx) qui permet à toute personne, de quelque origine qu’elle soit, de voir son écrit publié, perdure, bien entendu. (Catalogue expédié sur simple demande)
Définir avec précision la musicothérapie et la situer du côté des « soins de l’âme » plus que des « soins du corps ».
Autrement dit placer la musicothérapie dans le domaine relationnel et non dans le domaine médical.
Si l’on fait référence au « De vita contemplativa » de Philon d’Alexandrie, les thérapeutes œuvraient pour guérir les maladies réfractaires à la médecine du corps. Nous avons bien deux domaines, l’un traitant directement des soins du corps dans lequel nous trouvons la médecine, la kinésithérapie, les soins infirmiers, par exemple, et l’autre se référant au domaine psychique dont le modèle est la psychanalyse, définie par Freud (Psychanalyse et médecine) comme étant la « psychologie des profondeurs, doctrine de l’inconscient psychique ».
Lorsqu’on reprend musico-thérapie, il est question de musique, donc des Muses, ces neuf filles de Zeus et de Mnémosyne, la mémoire (la voici donc présente dès
l’origine !). Il n’est pas inutile de rappeler que ces muses étaient spécialisées, en histoire (Clio), astronomie (Uranie), tragédie (Melpomène), comédie (Thalie), poésie épique (Calliope), poésie lyrique (Érato), rhétorique (Polymnie), musique (Euterpe) et danse (Terpsichore). Un tel ensemble est on ne peut plus du domaine de la culture et c’est à ces divers niveaux que nous travaillerons en musicothérapie. (Il ne faut pas oublier ce que souligne Edgard Morin que le plus biologique est aussi ce qui est le plus imprégné de culture, le sexe, la mort.)
Nous insistons en fait sur ce qui peut légitimer cette discipline. C’est parce que tous les éléments constitutifs de la musique ont un rapport avec l’histoire d’un sujet que l’on peut avancer le terme musicothérapie. Centrée sur le concept d’ouverture des canaux de communication tel que nous le travaillons à l’A.M.Bx, c’est dans cette action que se situe la musicothérapie, c’est ce qui lui permet d’être originale et digne d’intérêt.
Nous tenons à préciser les termes. Le champ d’action en tant que musicothérapie proprement dite est extrêmement limité mais en même temps très utile car elle s’adresse, en priorité, aux personnes les plus démunies, hors communication compréhensible, en souffrance excessive. Un autre domaine est celui que nous appelons applications des techniques de musicothérapie et là, il va de soi que l’utilisation des éléments constitutifs de la musique et de la musique elle-même avec pour objectif d’apporter un mieux-être, de nouvelles possibilités à des personnes en situation de handicap (à titre indicatif, l’enfant en difficulté scolaire, la personne âgée perdant ses repères sont des sujets en situation de handicap) offre un aide précieuse dans les domaines tels que l’attention, la mémorisation, la succession, la perception, la mise en mouvement, l’occupation de l’espace, la conscience de soi, la conscience de son existence, le souvenir, faire des choix… Nous rencontrons là le problème de l’histoire du sujet.
« Merci pour cette (thérapie) formation, c’était quelque chose… Je m’envole vers le Pays Basque avec une nouvelle ouverture sur le monde, Milesker »
M. L.
« Merci pour cette formation qui sort du cadre… merci »
C.G.
« Une année de formation très enrichissante sur le plan personnel et professionnel. Merci infiniment »
C.F.
« Merci pour cette année riche en apprentissage et pour votre accompagnement. Le chemin n’est pas terminé mais il est bien avancé »
M.R.
« Merci pour cette riche formation, tant sur le plan humain que musical dans tous ses éléments. Je reprends maroute le cœur léger »
E.d’A.
« Merci pour ces instants précieux, grâce à votre engagement, votre énergie et votre désir de transmettre »
J.C.
« Un grand merci à toute la belle équipe de l’A.M.Bx pour cet enseignement enrichissant tant sur le plan professionnel que personnel »
F.L.
« Un grand merci pour cette formation qui a été très bénéfique professionnellement et personnellement, une année intense et riche »
F.G.
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